
IV - Cas spéciaux
a) Les sous-marins
Les sous-marins ont un fonctionnement différent de celui des bateaux. En effet, ils ont la possibilité de se déplacer à la surface ou sous l’eau grâce à un système de purge, qui consiste à, respectivement, vider ou remplir ses ballasts, de grands réservoirs d’eau. Pour gérer sa profondeur, il doit régler la quantité d’eau dans les ballasts en fonction de la poussée d’Archimède. Les sous-marins possèdent toujours du leste qu’ils peuvent larguer en cas de panne technique. Les deux principaux types de sous-marins sont les sous-marins militaires qui descendent, en général, entre 300 et 400 mètres en-dessous du niveau de la mer et les sous-marins de recherches océanographiques ou d’exploitation pétrolière, qui peuvent descendre jusqu’à 10 898 mètres en-dessous du niveau de la mer (record de James Cameron en 2012).

b) Les bathyscaphes
Les bathyscaphes sont les « ancêtres » des sous-marins. Les tous premiers étaient reliés à la surface par un câble. Ce sont des engins capables de résister à de très fortes pressions et donc de descendre à des profondeurs impressionnantes. Ils sont constitués d’une sphère en acier, pouvant contenir deux à trois personnes, d’un flotteur en acier et en aluminium, qui contient une essence plus légère que l’eau, de ballasts et de silos contenant du lest. Ils descendent en immersion, en ajoutant du poids afin qu’il soit supérieur à la poussée d’Archimède, et remontent en lâchant du lest. Contrairement aux sous-marins, les bathyscaphes se déplacent très peu.

c) L'Hydroptère
L'Hydroptère est un voilier, ressemblant à un trimaran, qui a la possibilité de « s’envoler » à une certaine vitesse. Les chercheurs ont en fait réussi à faire s’élever le bateau, afin qu’il aille à sa vitesse maximale, sans que l’eau le ralentisse. Pour cela, ils ont rajouté, sous chaque flotteur du trimaran, des « ailes marines » qui lui permettent de s’élever au-dessus de l’eau. Le bateau doit simplement aller à la vitesse de dix nœuds (≈18,52 km/h), ce qui le pousse vers le haut (un peu comme un avion). Il peut ainsi augmenter sa vitesse et, parfois, monter à 56 nœuds (≈104 km/h). Tout cela est dû au fait que l’hydroptère allie légèreté et solidité, ainsi qu’une forme qui permet le minimum de frottements.
